Les maladies cardio-vasculaires

L’embolie pulmonaire

embolie-pulmonaireUne embolie pulmonaire est une obstruction d’une artère des poumons par un caillot de sang.

 

Sa fréquence est de 100 000 cas par an en France,
dont 10 000 à 20 000 mortels

 

 

Le caillot de sang se forme au cours d’une thrombose veineuse (en général au niveau des jambes). Il se détache de la paroi de la veine et remonte avec le sang vers le cœur. Lors de ses contractions, le muscle cardiaque propulse le caillot dans les artères pulmonaires de plus en plus fines, où il finit par rester bloqué. Le caillot provoque des dommages au niveau du poumon atteint. La partie lésée ne peut plus fournir d’oxygène à l’organisme.

Quelles sont les causes de son apparition ?

Son apparition peut être favorisée par :

  1. Des troubles de la coagulation du sang,
  2. Par un long voyage en position assise (en avion, en voiture, etc.)
  3. Par une opération chirurgicale, notamment orthopédique (prothèses de membre, etc.)
  4. Une immobilisation prolongée
  5. Une grossesse ou un accouchement
  6. Une augmentation du volume total des globules rouges (polyglobulie
  7. Un cancer
  8. Une insuffisance cardiaque ou une insuffisance respiratoire.

Quels sont les symptômes ?

L’embolie pulmonaire entraîne l’apparition soudaine :

  1. Douleur côté du thorax
  2. Difficultés à respirer (respiration rapide et courte)
  3. Une toux et des crachats avec du sang

D’autres signes peuvent être présents, souvent représentatifs de la gravité de l’affection :

  1. Malaise, ou même une syncope
  2. Accélération du rythme cardiaque
  3. Extrémités bleues (doigts, lèvres)
  4. Plus rarement, un arrêt du cœur

Quels sont les traitements ?

L’hospitalisation est incontournable dans le cas d’une embolie pulmonaire.

Elle va permettre un bilan et un traitement optimal avec surveillance pour éviter les complications. Le patient est mis sous oxygène et afin d’empêcher l’apparition de nouveaux caillots et l’extension des caillots déjà présents, des anticoagulants sont administrés.

La prévention passe par :

  1. La marche et la mobilisation des jambes en cas d’immobilisation prolongée (voyage en avion, etc.)
  2. Par un lever précoce après opération chirurgicale à risque
  3. Par le port de bas de contention pour favoriser le retour veineux des membres inférieurs et éviter la survenue d’une thrombose