Les maladies cardio-vasculaires
La thrombose veineuse
La thrombose veineuse, aussi appelée phlébite, désigne la formation d’un caillot dans une veine.
L’incidence de 1 cas pour 1 000 environ,
Peut atteindre 3 pour 1 000 dans les populations âgées de + de 70 ans
Qu’est-ce que la thrombose veineuse ?
Elle est dite « superficielle » lorsqu’elle touche les petites veines situées entre la peau et les muscles, « profonde » lorsqu’elle atteint une veine plus importante.
La localisation préférentielle des phlébites profondes se situe dans les membres inférieurs (jambes, cuisses, plis de l’aine). Dans la mesure où le caillot peut se détacher et provoquer une embolie pulmonaire (obstruction de l’artère pulmonaire. La thrombose profonde impose une consultation d’urgence.
Quels sont les facteurs de risque ?
L’obésité, l’insuffisance cardiaque, le tabagisme (surtout associé à la pilule contraceptive), certains cancers (thorax, abdomen, bassin), les interventions chirurgicales imposent une surveillance particulière : ces facteurs favorisent les petites lésions vasculaires formant un terrain propice au développement des thromboses.
De même la grossesse, le voyage long courrier en avion peuvent augmenter les risques de thromboses.
Quels sont les symptômes de la thrombose veineuse ?
La thrombose superficielle provoque une douleur et une rougeur dans la zone concernée, qui durcit (induration).
La forme profonde, parfois associée à cette manifestation superficielle, se traduit par :
- Une douleur plus diffuse
- Une inflammation
- Une coloration bleuâtre de la zone touchée
- Un réchauffement de la peau et une dilatation des veines de surface.
La consultation d’urgence s’impose alors.
Quels sont les traitements ?
Pour poser son diagnostic, le médecin peut avoir recours à divers examens : écho-Doppler veineux, phlébographie (radiographie détaillée de la zone où l’on suspecte un caillot).
Le traitement repose sur l’administration d’anticoagulants (héparine, AVK).