Les bienfaits d’un animal de compagnie sur votre cœur
Le célèbre poète Alphonse de Lamartine écrivait « On n’a pas deux coeurs, un pour les animaux, un pour les humains. On a un coeur ou on n’en a pas » sans doute parce qu’il avait expérimenté intimement cette relation si particulière unissant l’homme à l’animal. A nos côtés depuis des millénaires l’animal de compagnie est aussi un véritable remède sur pattes. Fidèles compagnons à tous les âges de la vie, ils nous aident à demeurer actifs et donc à lutter contre les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires mais aussi à nous relaxer et à lutter contre le stress. Des bienfaits innombrables prouvés par les scientifiques.
Posséder un chien : un atout coeur
Ne vous étonnez pas si votre cardiologue vous prescrit en complément de votre traitement habituel un second remède que vous ne trouverez pas chez votre pharmacien. Tout simplement parce qu’il s’agit d’un chien. Véritable boule d’amour, toujours prêt à jouer et nécessitant au moins 3 sorties quotidiennes, le chien est en effet sans le savoir un véritable allié pour votre santé cardio-vasculaire. Et les chiffres des bénéfices que le chien procure à votre coeur sont impressionnants !
25 à 30% de risque de maladie cardiovasculaire en moins
En effet de nombreuses études montrent que posséder un chien permettrait de réduire le risque de maladie cardiovasculaire de 25 à 30%.
- Une étude Suédoise d’une ampleur inégalée menée sur 12 ans et sur plus de 3,4 millions de Suédois âgés de 40 à 80 ans, sans antécédents cardiovasculaires au lancement de l’opération a conclu que le risque de décès prématuré ou de déclaration d’une maladie cardiovasculaire est moindre chez les propriétaires de chien.
- Selon une étude anglaise, les plus de 65 ans qui multiplient les efforts physiques en promenant leur petit compagnon auraient une forme équivalente à celle d’une personne de dix ans plus jeune.
Avoir un chien permettrait aussi, de diminuer d’environ 25% le risque de mourir… toutes causes confondues. Un effet protecteur encore plus marqué chez les patients fragiles avec des antécédents cardio-vasculaires ou chez les personnes seules, plus à risque de maladies cardiaques que les personnes qui vivent en couple.
Enfin, depuis de nombreuses années l’American Heart Association assure que jouer avec son chien contribue à une meilleure santé cardiovasculaire. Toujours selon l’AHA, les propriétaires de chiens ayant souffert d’une crise cardiaque ont également un meilleur taux de survie après l’événement.
Les bienfaits du ronronnement contre le stress
Comme c’est désormais prouvé le stress, l’anxiété ou encore la dépression sont des facteurs de risque importants des maladies cardio-vasculaires. Pour lutter contre le stress ou l’anxiété délétères pour votre coeur pensez à la compagnie d’un chat dont le ronronnement possède plusieurs vertus.
Caresser et câliner un chat est un calmant. C’est le remède anti-stress par excellence ! Tout d’abord d’un point de vue physique, en raison des fréquences très basses émises par le félin lorsqu’il ronronne on constate baisse du rythme cardiaque, diminution de la pression sanguine, baisse de la pression artérielle.
Parce qu’il est joueur et facétieux et parce qu’il a des réserves inépuisables de tendresse le chat transmet également beaucoup de bonne humeur, ce qui permet d’augmenter le taux d’endorphine, hormone du bien-être.
Connaissez-vous la ronronthérapie ?
Le ronronnement d’un chat est bénéfique pour lui-même et pour son entourage et plusieurs études tendent à prouver que la basse fréquence du ronronnement des chats (entre 25 et 50 hertz) a des vertus apaisantes sur l’homme.
Selon Jean-Yves Gauchet, un vétérinaire toulousain spécialiste de la ronronthérapie, le ronronnement apaise et agit comme un médicament sans effet secondaire. On observe d’ailleurs une diminution des risques de mourir d’une maladie cardiovasculaire chez les personnes possédant un chat, qui serait due à la capacité qu’ont les chats à faire baisser notre stress et notre tension artérielle.
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Sources :
- https://www.nature.com/articles/s41598-017-16118-6
- Adnan I Qureshi, Muhammad Zeeshan Memon, Gabriela Vazquez and M Fareed K Suri, Cat ownership and the Risk of Fatal Cardiovascular Diseases. Results from the Second National Health and Nutrition Examination Study Mortality Follow-up Study. Journal of Vascular and Interventional Neurology, janvier 2009.
- https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0091743514002047
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