Le coeur féminin encore plus soumis au stress
Alors que depuis dix ans de nombreuses études ont mis en évidence les effets désastreux du stress sur les maladies cardio-vasculaires, à tel point qu’il remporte la première place sur le podium des facteurs de risque devant le tabac et le cholestérol, c’est aujourd’hui son retentissement en fonction du sexe qui interroge bon nombre de spécialistes.
En effet encore une fois hommes et femmes sont inégaux face au stress et les risques qui y sont associés. Une inégalité creusée par la prise en charge post-infarctus des femmes peu incitées à entreprendre une rééducation après ce douloureux accident. Une moindre incitation aux conséquences graves car la rééducation permet entre autres d’apprendre à comprendre son stress et à le gérer. Parmi les autres inégalités constatées : celles face aux examens ou interventions comme les angiographies, les électrocardiogrammes d’effort, les angioplasties, les pontages où là encore les femmes y sont moins soumises avec une conséquence du taux de mortalité supérieure de 7% à celle des hommes. Sans compter les émotions négatives occasionnées par le stress qui chez la femme prennent plus d’importance et pourraient renforcer les maladies coronariennes.
Bien que des études complémentaires soient nécessaires pour étayer ces constats, le sujet du stress met à nouveau en évidence l’importance de prévoir des études à long terme qui incluent davantage les femmes sous représentées à ce jour et ce afin de préconiser une prise en charge égalitaire des maladies cardio-vasculaires.
Une prévention ainsi qu’une une prise en charge enfin conscientes de le relation étroite existante entre le sexe et les maladies cardio-cardiovasculaires.
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