Journée de la femme, ensemble et toutes en coeur !

« Mais il fallait être libre, profiter de chaque instant, expérimenter chaque pas de cette promenade que nous appelons vie »
– extrait de « L’art de la joie » de Goliarda Sapienza

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Le 8 mars n’est pas une journée comme les autres. Le 8 mars est une journée de joie dédiée aux femmes et à leurs droits. Qu’elles soient anonymes, entrepreneuses, férues de nouvelles technologies, mères au foyers, retraitées, seules ou entourées, en bonne santé ou touchées par la maladie, toutes les femmes méritent notre attention. Les regarder avec bienveillance, les soutenir, comprendre ce qui les anime, les écouter et bien entendu prendre soin de leur santé cardio-vasculaire est au cœur de notre projet.

En 2022, alors que la médecine progresse à pas de géants, aucun cœur de femme ne devrait être laissé à l’abandon. Un abandon que condamne l’OMS qui a alerté concernant les maladies cardio-vasculaires affectant les femmes pour les 20 prochaines années.

En France, 200 femmes meurent d’une maladie cardio-vasculaire/jour
Dans le monde, 25 000 femmes en meurent / jour

Encore trop d’inégalités dans la prise en charge et dans la prévention.

Einstein écrivait « Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé ». Les maladies cardio-vasculaires sont des maladies d’hommes, ce genre d’affirmation est encore très répandue aujourd’hui. C’est aussi ce préjugé qui est au cœur du retard de la prise en charge des femmes.

Le pourcentage de femmes de moins de 60 ans hospitalisées pour infarctus du myocarde a progressé de 11,8 % à 25,5 %.
Entre 2002 et 2014, les hospitalisations pour AVC ischémiques ont augmenté chez les femmes de 35 à 64 ans.
Il faut en moyenne 1 heure de plus pour que l’entourage appelle un numéro d’urgence si une femme a un accident cardio-vasculaire.
Les femmes sont 27% moins susceptibles que les hommes de bénéficier d’un massage cardiaque.

En dépit de ces chiffres inquiétants, une évaluation spécifique du risque cardio-vasculaire chez la femme n’est pas encore mise en œuvre. Les scores en vigueur pour graduer le risque ont été établis sur des cohortes où les femmes sont sous-représentées . Ils sont moins performants chez elles et sous-estiment leur risque cardiovasculaire.

Des facteurs de risque plus délétères chez les femmes

Certains facteurs de risque sont associés à un risque cardio-vasculaire plus élevé et un pronostic plus péjoratif chez la femme que chez l’homme.

Le risque d’infarctus du myocarde lié à :

L’hypertension artérielle
Au diabète
A l’hypertriglycéridémie
Au surpoids
A un HDL cholestérol (bon cholestérol) bas
A une consommation excessive de tabac associée à la pilule contraceptive
Et au facteur psychosocial (troubles anxio-dépressifs, stress, précarité ..)

Serait plus élevé chez la femme.

De même les modifications hormonales (contraception, grossesse et ménopause) au cours de la vie d’une femme sont responsables d’un risque cardiovasculaire spécifique qu’il est primordial de prendre en compte.

Manger mieux, bouger plus c’est s’aimer et aimer son cœur !

Il est essentiel d’éduquer par des actions de prévention les femmes à un mode de vie sain. Car en pratiquant une activité physique régulière, en privilégiant une alimentation plus saine et plus végétale, en luttant contre le stress et l’anxiété les femmes peuvent agir concrètement sur les facteurs de risque à l’origine des maladies cardio-vasculaires.

De nombreuses études scientifiques montrent l’efficacité des stérols végétaux dans la réduction du LDL-cholestérol. Aux côtés de la marque ProActiv nous avons lancé la campagne « Cœur végétal » qui met en avant les bénéfices d’une alimentation plus équilibrée et plus végétale afin de lutter contre l’hypercholestérolémie et souligne l’importance d’un mode de vie sain pour réduire les risques de maladies cardio-vasculaires des femmes.

GRACE A VOTRE GENEROSITE,
nous avons financé depuis 2015 6 projets de recherche sur le cœur des femmes sur des thématiques innovantes.