Du fond du cœur : un immense merci
Le 17 mars 2020 le Président de la République annonçait aux Français le confinement plongeant la Nation dans un état de sidération. Un choc qui rendit concret le coronavirus. Ce virus perçu comme lointain, embryon du pangolin et de la chauve-souris exilé aux confins de la Chine, n’était plus le virus qui contamine les autres.
Le virus à couronne baptisé Covid-19 était déterminé à coloniser la Terre confrontant le monde occidental à ses illusions perdues et à un défi de taille : protéger les populations face à une maladie inconnue dont on ignorait tout y compris les possibles mutations. Un virus aussi contagieux qu’une traînée de poudre sur un champ de bataille. Pour faire face à cette Odyssée sanitaire la France déploya une garde prétorienne qui jamais ne faillit. Les soignants et tous les salariés de l’ombre prirent enfin la lumière et furent applaudis chaque jour à 20h par les Français, émus de renouer avec le sens de la solidarité.
A tous ces héros discrets dont les noms ne figureront sans doute jamais sur des monuments officiels nous souhaitons dire un simple mot : MERCI.
Merci pour votre courage, votre sens du devoir, vos sourires honnêtes, votre débrouillardise. Merci de ne pas avoir choisi entre les vies des patients lesquelles il fallait protéger. Merci pour votre tolérance, pour vos cernes sous les yeux, pour vos mains gercées par les solutions hydro-alcooliques. Merci pour les rayons des supermarchés approvisionnés, les métros et les bus, les rues nettoyées, l’eau potable, l’électricité. Merci à ce collectif qui donne l’envie d’avoir envie et qui nous laisse croire qu’il y a dans le cœur de l’homme bien davantage de choses à admirer qu’à mépriser. Merci aux hôpitaux publics et privés pour leur organisation sans faille et à l’immense dévouement de celles et ceux qui firent honneur à Hippocrate. Sans vous, le chaos se serait installé. Sans vous, le tissu social se serait déchiré. Sans vous, la mort aurait gagné.
Merci pour votre volonté de prolonger la vie. Merci d’avoir fait face. Nul ne pourra oublier cet épisode dont il restera une cicatrice. Cette cicatrice nous devons en faire une force pour ré-enchanter le monde de demain. Un monde combatif et juste. Une société soudée où les enfants auront un bel avenir, une société innovante où la recherche scientifique sera reconnue comme une ressource essentielle.
Ce monde de demain, nous serons à vos côtés pour le bâtir car l’espoir sera toujours plus fort que la peur.
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