La recherche Cardio-Vasculaire : un enjeu d’avenir pour plus de vie
En pleine crise du Coronavirus, nombreux sont celles et ceux qui scrutent désormais avec intérêt les avancées de la recherche scientifique car elles représentent un véritable espoir. Espoir de guérison des malades en réanimation, espoir d’un déconfinement, espoir de retrouver la vie d’avant la survenue de ce tsumani sanitaire.
Cette recherche placée aujourd’hui sous les feux de la rampe dont on filme chaque éprouvette et qui se voit sur-commentée dans tous les médias, y compris dans ses déclinaisons les plus farfelues, nous n’avons jamais cessé d’y croire, ni cessé de la mettre à l’honneur en contribuant grâce à vos dons à son financement. Ce profond attachement à la recherche nous le devons avant tout à Danièle Hermann, notre regrettée Présidente-Fondateur, qui devait sa survie au génie du Professeur Carpentier qui fut le chef d’orchestre de ses deux interventions à cœur ouvert. Le Professeur Carpentier avait remodelé le cœur de Danièle Hermann, remplacé ses deux valves défaillantes par des hétogreffes qu’il avait mises au point et qui portaient son nom.
Cette reconnaissance pour le travail des hommes et des femmes en blanc qui discrètement dans les laboratoires créent la médecine de demain nous en avons fait notre colonne vertébrale. Depuis 2001,date de création de la Fondation Recherche Cardio-Vasculaire, plus de 600 000 euros collectés ont été reversés à la recherche scientifique. Une recherche innovante, une recherche du futur exigeante et soucieuse de lutter contre les discriminations car la Fondation Recherche Cardio-Vasculaire est la première structure privée à avoir initié des recherches spécifiques sur le cœur des femmes.
Car si la recherche sur le coronavirus est à juste titre une cause essentielle, n’oublions pas pour autant les chiffres de la mortalité causée par les maladies cardio-vasculaires. Selon les derniers chiffres de l’OMS, 7,5 millions de décès sont dus aux cardiopathies coronariennes et 6,7 millions à l’accident vasculaire cérébral. … D’ici 2030, près de 23,6 millions de personnes mourront de maladies cardiovasculaires, principalement de cardiopathies et d’accidents vasculaires cérébraux. Des chiffres vertigineux démontrant que la recherche sur les maladies cardio-vasculaires est une véritable urgence sanitaire.
Nous remercions chaleureusement toutes celles et ceux qui chaque année nous aident grâce à leurs dons dans ce combat pour la recherche cardio-vasculaire. Nous remercions tous les scientifiques qui grâce à leur détermination, leur inventivité et leur courage font du combat pour notre cœur leur combat de cœur.
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